Pollution lumineuse

Son ancrage territorial a mené PAMPLEMOUSSE LIGHT à se spécialiser dans la lutte contre la pollution lumineuse et la maîtrise de ses enjeux : protection du biotope nocturne, préservation de la faune volatile endémique, préservation de l’habitat de ponte des tortues marines, respect du rythme circadien des usagers, enjeux sur l’empreinte environnementale de l’ensemble du système d’éclairage et des sources de recyclage.


C’est un enjeu dans chacune de nos réalisations, elles doivent être exemplaires tant en termes de consommation que de pollution lumineuse. La faune et la flore sont les premières victimes de la surabondance de l’éclairage non planifié. La scotophase (période d’obscurité d’un cycle jour/nuit) a tendance à se rétrécir pour nombre d’espèces. Elle modifie leur rythme biologique et leur comportement en altérant la communication entre espèces, les migrations, le système d’orientation, les cycles de reproduction ou encore le système proie prédateur.

La flore endémique et elle aussi concernée : éclairées en permanence, certaines espèces végétales voient également leur rythme biologique s’accélérer. Les algues et plantes par exemple ne bénéficiant pas de temps sombre suffisant effectuent une photosynthèse dégradée ou voient la durée de leur feuillage s’allonger. L’éclairage du Territoire ne doit plus être conçu de manière anthropique.

Les réservoirs de biodiversité et les corridors biologiques et écologiques sont nombreux à la Réunion et dans l’Océan Indien, nous devons les préserver. Notre stratégie de lutte contre la pollution lumineuse par le développement d’une Trame Noire (corridor où la lumière artificielle est limitée et ajustée par différents dispositifs : temporisation, détection de présence, éclairage à la demande, variation de température de couleurs) offre une signature sobre, résiliente et inclusive à l’éclairage d’une commune et participe ainsi pleinement à sa transition vers la ville durable de demain.

Aujourd’hui, comme le dit Roger Narboni, célèbre concepteur lumière et initiateur du SDAL, (…) malgré les très gros efforts entrepris par un certain nombre de villes pour réduire la présence automobile diurne et rééquilibrer l’espace public au profit des piétons et des modes de déplacement doux ou alternatifs, l’image nocturne des villes reste encore très largement guidée et dominée par l’éclairage des voieries (…)

Notre mission de lutte contre la pollution lumineuse et de mettre un terme à la globalisation lumineuse, faire de la pédagogie au travers d’ateliers ou d’échanges autour de son impact sur le rythme circadien, la faune, la flore, la réglementation en vigueur et du décret relatif à la pollution lumineuse, du réflexe de remplacer un point lumineux équipé d’une source SHP (Sodium à Haute Pression) par un autre point lumineux équipé d’une source LED en nous posant d’abord la question, est ce que j’ai vraiment besoin d’éclairer cette voie et si oui est ce nécessaire toute la nuit  et avec quelle température de couleur?

Débute ainsi la réflexion d’une Trame Noire proposée dans l’intérêt collectif du développement durable de notre Territoire.

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